N°51
édition du 9 décembre 2011
Créée en 1986, l'UFR des arts offre aujourd'hui une diversité de disciplines et une formation de haut niveau. Pierre Litzler la dirige depuis juillet 2011. Il nous présente une composante en quête de reconnaissance et de salles dédiées.
En tant que nouveau directeur de l'UFR des arts, quel est votre principal objectif ?
Je souhaite avant tout affirmer, au sein de l'université mais également auprès des partenaires culturels et socio-économiques, la richesse de nos formations, l'importance de notre recherche et la contribution des métiers de la création au développement et à la transformation de notre société. Les arts interrogent notre monde et contribuent au changement. Ils ne doivent pas être considérés comme secondaires car ils sont tout aussi essentiels que les autres disciplines au développement des individus comme à l'essor et à l'amélioration de leurs relations. De plus, les arts sont aussi des vecteurs culturels et économiques forts dans la société. Le fait que nombre de nos étudiants remportent des concours organisés par des industriels, montre bien la capacité des artistes et des créateurs à être tout aussi innovants et performants que les autres acteurs de la vie économique. Et l'Université de Strasbourg [Unistra], par quelques signes, a su comprendre ces multiples dimensions, ce qui nous rend optimistes.
Quelle est la particularité de l'enseignement des arts à l'Unistra ?
Il y a tout d'abord une forte articulation entre théorie et pratique. En arts visuels, cela se vérifie particulièrement car il y a environ 50% d'enseignements théoriques et 50% de pratique. Tous nos étudiants sont formés à la fois à la recherche universitaire, fondamentale et au projet de création ou à la recherche appliquée. Nous fonctionnons avec une pédagogie de projet, avec l'intervention de nombreux professionnels, artistes et créateurs.
L'UFR des arts de Strasbourg propose aussi une des offres de formation les plus complètes : arts plastiques, design, multimédia, cinéma, théâtre, danse, musique et musicologie. Dans chacune de ces disciplines, nous dispensons une grande variété d'enseignements que ce soit la théorie, la pratique, la méthodologie, l'histoire, l'esthétique, l'économie de l'art, les bases juridiques, etc. Enfin, chacun de nos quatre départements propose des cursus qui vont de la licence au doctorat avec, à chaque fois, une articulation pertinente entre recherche, formation professionnelle, création et enseignement. Je ne connais pas d'autres UFR des arts aussi avancée en terme de formation.
L'UFR des arts est aujourd'hui dispersée sur trois lieux, cela pose-t-il un problème ?
Effectivement, Le Portique accueille les arts du spectacle, la musique et l'administration centrale, le Palais universitaire héberge les arts visuels et enfin le Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI), rattaché à l'UFR depuis septembre 2009, s'est installé dans des nouveaux locaux à l'IUFM de Sélestat. Cela pose évidemment un problème car nous avons des cours mutualisés, des séminaires interarts et une équipe de recherche commune ; avec notamment un labex (laboratoire d'excellence), un contrat ANR et un programme Interreg. Mais l'idée de regroupement a été lancée et l'administration nous a promis les locaux de l'Institut de physique une fois qu'il aura déménagé c'est-à-dire d'ici à trois ans. Ce regroupement est essentiel pour une UFR qui dispense à la fois une culture disciplinaire mais aussi interdisciplinaire car les arts évoluent en se nourrissant les uns des autres et l'UFR reste ouverte aux échanges avec d'autres composantes.
Ce regroupement ne résoudra qu'en partie la manque de salles spécifiques ?
La grande diversité de disciplines et de pratiques enseignées par l'UFR nécessite d'avoir des salles traditionnelles de cours mais aussi des lieux particuliers comme des ateliers techniques, des salles de répétition, des lieux d'expérimentation et d'exposition. L'UFR s'étend aujourd'hui sur moins de 4 000 m² et seules la Salle de la Table Ronde et la Salle d'évolution peuvent accueillir des cours de pratique de théâtre et de danse. Nous sommes donc souvent obligés de louer des salles à l'extérieur. Heureusement, quelques solutions sont en vue, comme ce projet en cours avec le Théâtre national de Strasbourg (TNS). De nouveaux espaces devraient être créés dans le bâtiment de l'ancien Conservatoire, inoccupé depuis quelques années. Il s'agirait de rénover et d'équiper des salles, le ministère de la Culture étudie actuellement la faisabilité du projet. Il en va de la survie de l'UFR des arts car sans locaux dédiés, nous ne pouvons faire face à nos missions de formation et de recherche et sommes obligés, pour certaines filières, de limiter notre capacité d'accueil et ce, malgré une forte demande.
Propos recueillis par Floriane Andrey
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L'Acte II de la charte Ville et Handicap vient d'être approuvé par le Conseil municipal de la Ville de Strasbourg. L'université, en tant que partenaire, souhaite faciliter la vie des étudiants et des personnels handicapés.
« Tout citoyen peut se retrouver dans une situation de handicap à un moment ou à un autre de sa vie (...) la personne doit pouvoir participer pleinement à la vie en société et bénéficier des mêmes droits et des mêmes chances que tous les citoyens.» Ainsi débute la charte Ville et Handicap approuvée le 21 novembre par le Conseil municipal de la Ville de Strasbourg qui succède à celle signée le 29 juin 1990.
L'objectif reste le même : proposer à tous un cadre et des conditions de vie dignes, dans un environnement social de qualité. Ainsi, la Ville souhaite « poursuivre et développer son action en faveur de l'égalité des droits et des chances dans un esprit partenarial ».
«Si l'université ne faisait alors pas partie des partenaires pour la charte initiale, cette fois-ci nous sommes bien signataires. Et justement, il faut noter la volonté de la Ville de ne pas se cantonner au monde associatif et d'élargir cette charte à des partenaires institutionnels», explique Fabienne Rakitic, coordinatrice de la mission Handicap à l'université. L'Acte II de la charte compte en effet 64 signataires dont de nombreux institutionnels comme la Maison départementale des personnes handicapées (déjà sous convention avec l'université), la Chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin, la Compagnie des transports strasbourgeois, la Caisse d'allocations familiales, etc.
«La Ville a également élargi la notion d'accessibilité dans cette nouvelle charte en abordant à la fois les transports, le logement, la scolarité, l'emploi, la culture, la vie sociale, etc. », confie Fabienne Rakitic. Celle-ci est fondée sur trois principes directeurs : une ville ouverte à tous et accessible dans toutes ses dimensions, une ville avec un autre regard sur le handicap, une communication accessible à tous et une ville accueillante pour tous ses citoyens dans tous les domaines de la vie économique et sociale. «Cette charte permet finalement d'articuler tous les acteurs et de faciliter le dialogue entre eux, pense la coordinatrice de la mission Handicap. L'université travaille déjà depuis longtemps avec la Ville pour mener des actions en faveur de l'accessibilité des personnes handicapées, il s'agit, par cette charte, de formaliser et de concrétiser les plans d'actions.»
Cette charte implique la mise en place d'une commission communale. Françoise Le Jallé, chargée de mission Handicap, en fera partie ainsi que Fabienne Rakitic, sa suppléante. « Nous serons sûrement amenés à davantage travailler sur le volet "se former, travailler" de la charte », suggère Fabienne Rakitic. Dans son plan d'actions, la Ville s'engage en effet à contribuer à la promotion de l'emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire.
La Ville s'engage à réaliser chaque année un bilan de son action qui sera présenté à l'ensemble des partenaires et au Conseil municipal afin de poursuivre la démarche conformément aux objectifs de la charte.
Floriane Andrey
Cette année, le Service communication vous propose des cartes de vœux et un calendrier ayant pour thématique la recherche. Les photos qui les illustrent montrent nos chercheurs en situation sur leurs lieux de travail. La diversité des visuels souligne le caractère pluridisciplinaire de la recherche à l'Université de Strasbourg.
Elles se présentent en une série de six cartes de vœux et sont conditionnées par paquets de 12 (2 séries de 6 cartes par paquet). Elles sont accompagnées de feuillets et d'enveloppes au format (15 cm x 15 cm). Les composantes, unités de recherche et services centraux ont été invités à faire remonter leurs besoins par l'intermédiaire d'un formulaire de réservation adressé le 6 décembre dernier sur la liste de diffusion : uds-resp@unistra.fr
La couverture de la carte de vœux est un travail graphique réalisé à partir des éléments du logo.
La carte de vœux et le calendrier sont en cours de finalisation.
Ils seront diffusés via la liste uds-personnel@unistra.fr avant les congés de fin d'année.
Le séminaire Prospective & développement du 1er décembre a porté sur l'approche des formations par compétences. Marc Romainville (vidéo, diaporama, interview), professeur aux facultés de Namur et directeur du service universitaire de pédagogiehttp://www.fundp.ac.be/det/spu a souligné que la compétence ne tourne pas le dos au savoir. Inversion de la logique didactique classique, l'approche par compétences est une opération complexe qui mobilise une équipe pédagogique autour de la définition des acquis de l'étudiant et suppose une vraie réflexion sur la cohérence et l'articulation du cursus.
En deuxième partie, s'est tenue une table-ronde (vidéo), animée par Michel Deneken, réunissant Bernard Genton, directeur de l'UFR Langues vivantes, Sylvain Schirmann, directeur de l'IEP (Institut d'études politiques), Emmanuel Caillaud, professeur en sciences de l'ingénierie et Christine Laemmel, ancienne candidate VAE. Si les risques et dérives possibles de l'approche par compétences des formations sont évoqués, l'importance d'un projet d'ensemble cohérent dans le cursus et le rôle du contexte sont également rappelés. Christine Laemmel, en qualité d'ancienne candidate, et Emmanuel Caillaud, en qualité de président de jury VAE ont témoigné de l'exigence et de l'intérêt de la démarche VAE en ce qu'elle questionne la formation initiale classique.
Le prochain séminaire prospective et développement aura lieu le jeudi 2 février 2012 à 9h au Collège doctoral européen et aura pour thème « Dépasser la controverse entre scientifiques et grand public ».
Retrouvez toutes les informations sur les séminaires à la page prodev.unistra.fr
La promotion 2010-2011 de l'Institut d'études politiques de Strasbourg (IEP) compte 7 admis au concours interne de l'ENA (École nationale d'administration), et 6 candidats de l'IEP sont admissibles au concours d'administrateur territorial (INET).
Également de très bons résultats aux concours A et A+ 2011 avec au total 24 admissions :
Contact
Institut d'études politiques
Secrétariat Prép'ENA - INET
Agnes.duclos@unistra.fr
L'Université virtuelle environnement & développement durable (Uved) lance son second appel à projets 2011 pour la création de ressources pédagogiques numériques ou audiovisuelles.
À cette occasion, la Direction des usages du numérique (DUN) propose un accompagnement complet à tous les enseignants qui souhaiteraient se lancer dans la production de ressources pédagogiques numériques, la mise en valeur ou le partage des contenus existants, mais également tester des formats pédagogiques innovants. Des exemples de ressources pédagogiques interactives sont accessibles à la rubrique « ressources produites sur financement » de l'Uved.
Date de clôture de l'appel : 30 janvier 2012.
Modalités et procédure de soumission.
Contact : David Gauckler
Tél. +33 (0)3 68 85 50 08
Courriel : david.gauckler@unistra.fr
| 12/2011 | 01/2012 | 02/2012 | 03/2012 | 04/2012 | 05/2012 | 06/2012 | |
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| <strong>Conseil d'administration</strong> 14h30 - salle Alex-Weill - 5e étage de la Faculté de droit | Jeudi 15 | Mardi 31 | Mardi 13 | Mardi 17 | Mardi 22 | Mardi 26 | |
| <strong>Conseil des études et de la vie universitaire</strong> 14h | Lundi 16 | Lundi 13 | Lundi 19 | Lundi 2 | Lundi 14 | Lundi 4 et lundi 18 | |
| <strong>Conseil scientifique</strong> 13h30 - salle Guy-Ourisson - Institut Le Bel | Mercredi 14 | ||||||
| <strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14h30 | Mardi 24 | Mardi 6 | Mardi 10 | Mardi 15 | Mardi 19 |
• 2 175,5 équivalents temps plein
• 67% sont titulaires
• 18% à la retraite d'ici 5 ans
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 11 janvier midi pour une parution le vendredi 13 janvier 2012.
Consultez les dates des prochains numéros.
